12 Ağustos 2010 Perşembe

TRADUCTION DE TROIS POEMES ECRITS PAR DES POETES EMPRISONNES D’AZERBAÏDJAN DU SUD



DARYOUSH İBADPOUR (SÖNMEZ)


                                                     HUITIEME DRAPEAU VERT

                                                    (SEKKİZİNCİ YAŞIL BAYRAQ)


En prononçant ton nom

Je pleure à longs sanglots

Comme les nuages

Sur ta vie en exil

Mais je lève mes mains vers la Nature

Je ferai la prière de la reconnaissance

Je confierai le désir de te revoir à la Terre
Que les étoiles chantent

Que les nuits se réveillent

Que les fleurs éclosent

Pour apporter à notre peuple la joie des bonnes nouvelles…:

L’amour est revenu !
C’est toi qui es le huitième drapeau vert

Qui me montre même le chemin perdu de Dieu

.............................

Dr. ALIRİZA ABDULLAHİ


                                             LES EXPOSITIONS DES DIEUX

                                                      (TANRILAR SERGİSİ)



Ici, c’est l’Azerbaïdjan du Sud

La capitale s’appelle Tabriz
Les arrestations continuent…

On arrête les Dieux
Les prisons deviennent des expositions des Dieux

« les expositions des Dieux »

Chaque jour un Dieu

En un jour plusieurs Dieux
Les prisons se réjouissent

Les prisons ressentent une honte

Les prisons s’étonnent
Et les prisonniers sont les Dieux habitués des prisons

Les prisonniers se prosternent devant les Dieux

Les prisons s’étonnent…
Car ceux qu’elles attendent sont toujours des coupables

En voyant les Dieux elles sont stupéfaites

Dégoûtées par elles-mêmes
L’espace est trop étroit pour les Dieux

Comment les confiner dans un tel espace ?

« Nous, nous sommes les Dieux sur la Terre

Ni la défaite, ni le tremblement ne sont nôtres »

En disant cela

Ils sont allés nous offrir des preuves
Et aujourd’hui nous restons dans la file d’attente

Pour devenir nous-mêmes des Dieux

Nous sommes restés dans cette file
Avec les Dieux on égrène les moments passés

En évoquant les chemins des Dieux:

Tout en se raillant des croyances des Dieux.
...........................


 

RAMİN CABBARLI



PREMIERE FOIS
(İLK KEZ)



La pluie embrassait la Terre

Pour la première fois

Quand pour la première fois

Je me suis perdu dans tes lèvres, à ce moment là

J’ai respiré profondément

Pour que tu deviennes mienne

Etait-ce la Terre qui nous donnait son parfum

Ou bien étaient-ce nous qui donnions notre parfum à la Terre ?
Maintenant la pluie commence à faire l’amour avec la Terre

Toi, tu es au loin: Trop loin
Moi, dans un questionnement sans réponse

Je t’aimais autant que la Terre,

Ou bien était-ce la Terre que j’aimais autant que toi ?

Hiç yorum yok:

Yorum Gönder

This website was created by Mrs Jeanne Gamonet, Süleymanoğlu, members of the French branch of International Pen-Club and Vali Gözeten, writer and poet from South Azerbaïdjan who lives in Germany.

Our aim wants to reveal to the largest possible number of men who are real supporters of Human Rights the living conditions of the writers, poets and journalists of South Azerbaïdjan, who suffer a very strong oppression from a religious form of government who is distinguished by its fundamentalism, its heavy violence, and the establishment of a real apartheid situation in Iran, which strikes all the minorities, even the more considerable from a numerical and intellectual. point of view.

İzleyiciler