12 Ekim 2011 Çarşamba

Fəranək Fəridə (İpək)dən bir Qoşuq Fransızcaya Çevirildi


Un poème de Faranak Farid (Ipek)

On amène la jeune mariée

Au nom du foyer
On va m’emmener
Dans une maison sans seuil.
Je vais devenir pour toujours son gardien

Pendant qu’on me pare, qu’on me coiffe, qu’on me peint,
Les larmes me viennent aux yeux
Mon regard s’obscurcit
Quand on enlève mes sourcils
Le fil de mon cœur se casse
On m’a acheté le collier
Quand on a décidé de me donner à mon futur mari

La robe de mariée n’est pas un linceul..
Mais quand on a mis le miel entre mes lèvres
Ma gorge m’a piquée
Mon visage rougit
Comme mes joues rouges de jeune fille

Quand on a disposé le tissu blanc sur ma tête
Quand une autre femme  a fait pleuvoir le sucre frotté sur mes cheveux
J’ai senti le goût d’un sucre faux
Et on m’a glissé l’anneau nuptial au doigt

Et les bracelets qu’on a mis autour de mes poignets m’ont semblé être des menottes
Le bracelet m’évoquait l’ancien temps
On m’a emmenée les mains dessinées au henné
Et on m’a enserrée dans une ceinture de tissu rouge
On m’a tissée sur une chaise avec une aiguille
Au nom de la chance, en me souhaitant beaucoup de chance,

Ce soir, on va m’emmener dans mon futur foyer.


Note : ce poème évoque les traditions de mariage en Orient.

Traduit du turc azerbaïdjanais par Jeanne Gamonet et Süleymanoglu
·       گلین آپاریللار!
·       فرانک فرید



ائو-ائشیک آدینا
      آپاریلدیم
             ائشیک‌سیز ائوه، کشیک! 

            ***
...
گؤزللشدیک­جه گؤزلریم سولانیر
قاماشیر گؤزلریم، قاشلاریم آلیناندا
اورگیمین بندی قیریلیر
                        اوزومه بند سالیناندا
بویون باغی آلینیر، من آلیناندا!
کفن‌دن دئییلیر
               گلین­ دونو گئینده،
بوغازیم گؤینه­ییر
            بارماق دولو بال یئینده!
                               
اوزومده قیزاریر
         قیزلیغین قیرمیزی آلماجیغی،
باشیما اله‌نیر
            قندین قوندارما شیرین‌لیغی.

بارماغیما حلقه تاخیلیر،
قولوما دستبند
     گئچمیشدن آنیلان قول­باغی،
یوللاندیریرلار:
                الی حنالی-
                         بئلی باغلی.
بیر ایینه- بیر ایینه
            تیکیلیرم تخته،
                   بخت  دئیه، دئیه؛
                              آپاریلیرام بو گئجه
                                         ائو-ائشیگیمه.

11 Ekim 2011 Salı

Sevgili Yurtdaşlar, ikinci xoş xəbər: İtalyan "Everyone" dərnəyindəki uzutçu, qoşuqşu, yazarlar “Qoşuqçu Fəranək Fərid (İpək) ilə Urmu Gölü“ bitiyini Avropa Birliyi, UNECO, İnsan Haqları Komitəsinə göndərmişlər. Avropa Birliyində günün qonusu olmuşdur.

> Message du 11/10/11 17:22
> De : "Roberto Malini"
> A : "jeanne GAMONET"
> Copie à :
> Objet : La poétesse Faranak Farid et le Lac d'Urmu condamnés par l'Iran
Chère Jeanne, nous avons tourné ton article dans un appel à la liberté de la poétesse et pour la slutt du lac d'Urmu.  :)  Roberto
La poétesse Faranak Farid et le Lac d'Urmu condamnés par l'Iran
Appel d'urgence à:
> Bureau du Haut Commissariat aux Droits de l'Homme
> Conseil de l'Europe · Commissaire aux droits de l'homme
> Convention du patrimoine mondial - UNESCO
>
> Paris/Milan/Teheran, 10 octobre 2011. Poétesse, écrivain, traductrice, défenseur(e) des droits des femmes, Faranak Farid (İpek) a été arrêtée le 3 Septembre 2011 à Tabriz, capitale de l’Azerbaïdjan du Sud (Iran), comme des centaines d’activistes Turcs d’Iran, des écrivains et des poètes qui demandent simplement au régime iranien une solution au problème urgent et dramatique posé par l’agonie du lac d’Urmu, le deuxième lac salé du monde.
> Comme vous le savez, depuis quelques mois, les Turcs d’Iran s’organisent pour empêcher l’assèchement de ce lac et l’assassinat de toute flore et toute faune, et sans solution rapide quatorze millions d’êtres humains devront quitter l’Azerbaïdjan du Sud, devront abandonner leurs maisons et leurs champs. Devant les manifestations pacifiques et les protestations, des milliers d’Azerbaïdjanais ont été arrêtés, même arrachés à leur domicile alors qu’ils n’avaient pas participé aux manifestations.
>
> La situation intolérable faite à ce lac (protégé en principe par l’UNESCO) pour des raisons de profit (construction de nombreux barrages pour confisquer l’eau sur laquelle de grosses sociétés iraniennes perses on fait main basse (voir les informations que nous avons déjà données sur notre blog tutsaqyazarlar.blogspot.com), aura des conséquences écologiques dramatiques selon les experts : si le lac est complètement asséché, cela produira une telle catastrophe selon les scientifiques internationaux que quatorze millions d’Azerbaïdjanais du Sud seront forcés à l’exil et une telle quantité de sel estimée à dix milliards de tonnes se répandra dans les alentours, pas seulement en Azerbaïdjan du Sud, mais dans la République azerbaïdjanaise Azerbaïdjan du Nord), en Iraq, en Turquie….qu’on peut craindre un génocide écologique.
>
> Vous connaissez depuis plusieurs années le combat des Turcs d’Iran qui veulent défendre leur langue maternelle interdite en Iran, (comme toutes les langues non perses) et le combat pour le lac (protestations jusqu’au Canada!) le mouvement de protestation en faveur du lac et en faveur de la langue étant deux combats frères pour que cesse la persécution qui sont deux combats frères pour que cesse la persécution d’un peuple. La défense de la Nature est devenue une lutte aussi politique aujourd’hui que celle de la langue. Alors que penser de la déclaration du Procureur général de la République islamique iranienne : « Manifester en faveur du lac d’Urmu est une manifestation contre Dieu lui-même…… » ?
>
> Voilà la situation dans laquelle se trouvent les Turcs d’Iran. On détruit leur langue, leur culture, et maintenant leur Nature. Ceux qui osent protester, et même se trouver par hasard dans une rue où se déroulait une manifestation, sont traités comme des criminels de droit commun.
>
> Ce fut pour nous un grand espoir de voir que lors du 77e congrès international du Pen Club à Belgrade 103 écrivains, 103 de nos collègues, ont signé une pétition pour la libération immédiate de l’écrivain Faranak Farid (İpek), mais nous avons été en même temps déçus de constater qu’aucun écrivain iranien perse ou de pays limitrophes n’as signé ce document, semblant se désintéresser de ces peux problèmes essentiels que sont l’interdiction de la langue et l’assèchement du lac d’Urmu.
> On se demande pourquoi des écrivains et des poètes se taisent en face d’un tel crime en Azerbaïdjan du Sud (Iran).
>
> Mais nous avons été très émus de voir la signature de notre Président, Monsieur Sylvestre Clancier et de Monsieur Pujas au bas de ce document. Qu’ils soient suivis de milliers d’autres protestataires !
> C’est pourquoi nous proposons au Pen Club International - Section française et Internationale- d’organiser une réunion pour une nouvelle journée des écrivains emprisonnés, spécialement pour les Turcs d’Iran (et autres minorités qui souffrent de l’interdiction de leur langue), qui est le pays qui peut s’enorgueillir d’incarcérer le plus d’écrivains, poètes, traducteurs dans ce monde, comme le beau spectacle qui a eu lieu l’an dernier au théâtre du Lucernaire pour lequel nous n’avons pas fini de vous remercier de tout notre cœur. Soyez certain que pour organiser une telle soirée nous mettons toutes nos possibilités à votre service.
>
> Vous savez que nous avons déjà traduit en français 21 poètes Turcs d’Iran, comme Akbar Azad et Saïd Matimpour (condamné à huit ans de prison qu’il purge à Téhéran alors qu’il est gravement malade. Son anniversaire, le 20 Septembre, a été déclaré « Journée des prisonniers politiques Turcs d’Iran »). Et nous sommes en ce moment en train de traduire ceux de Madame Faranak Farid (İpek) qui nous ont été envoyés.
>
> Un jour viendra où la plume vaincra l’épée !
>
> Jeanne Gamonet, Française et Tsigane, linguiste, écrivain et poète, membre du Pen-Club International (français), doctorante en étymologie de la langue romani.
> Süleymanoglu, Turc d’Iran, écrivain, poète, turcologue, membre de la Société Asiatique française, membre de la Société Altaïque, exilé politique en France, membre du Pen Club International (français)
> Ziya Sadr, Turc d’Iran, écrivain, historien, ancien professeur de l’Université de Hamadan, exilé en France
> Vali Gözeten, Turc d’Iran, écrivain, poète, exilé en Allemagne

>
Nous soutenons l'appel:

> Roberto Malini, Italien, écrivain, poète, défenseur des droits humains. co-président et co-fondateur du Groupe EveryOne
> Dario Picciau,  Italien, artiste, réalizateur, éditeur, défenseur des droits humains, co-président et co-fondateur du Groupe EveryOne
> Matteo Pegoraro, Italien, écrivain, défenseur des droits humains, co-président et co-fondateur du Groupe EveryOne
>
... 
Photo: Faranak Farid

> Groupe EveryOne
> +39 331358546  :: +39 3934010237 :: 334 3449180

“Qoşuqçu Fəranək Fərid (İpək) ilə Urmu Gölü“nə görə yazılan bitiyə İtalyan "Everyone" dərnək başqanı Roberto Malini yanıtını oxuculara sunuruq:


 Roberto Malini Yanıtı:
> Message du 10/10/11 19:48
> De : "Roberto Malini"
> A : "jeanne GAMONET"
> Copie à :
> Objet : Re: la catastrophe écologique continue, les arrestations aussi
>
> Chère Jeanne, nous allons essayer de solliciter l'attention du Haut Commissaire pour les Droits de l'Homme et le Commissaire européen aux Droits Humains sur le poète, tandis que nous allons alerter l'UNESCO et la société civile au sujet du lac de Urmu. Nous te tiendrons informée de nos actions, que nous signerons avec toi et les autres militants indiqués. Je t'embrasse, Roberto

10 Ekim 2011 Pazartesi

Qoşuqçu Fəranək Fərid (İpək) ilə Urmu Gölü




UNE POÉTESSE ET UN LAC CONDAMNÉS PAR L’IRAN

Poétesse, écrivain, traductrice, défenseur(e) des droits des femmes, Faranak Farid (İpek) a été arrêtée le 3 Septembre 2011 à Tabriz, capitale de l’Azerbaïdjan du Sud (Iran), comme des centaines d’activistes Turcs d’Iran, des écrivains et des poètes qui demandent simplement au régime iranien une solution au problème urgent et dramatique posé par l’agonie du lac d’Urmu, le deuxième lac salé du monde.
Comme vous le savez, depuis quelques mois, les Turcs d’Iran s’organisent pour empêcher l’assèchement de ce lac et l’assassinat de toute flore et toute faune, et sans solution rapide quatorze millions d’êtres humains devront quitter l’Azerbaïdjan du Sud, devront abandonner leurs maisons et leurs champs. Devant les manifestations pacifiques et les protestations, des milliers d’Azerbaïdjanais ont été arrêtés, même arrachés à leur domicile alors qu’ils n’avaient pas participé aux manifestations.

La situation intolérable faite à ce lac (protégé en principe par l’UNESCO) pour des raisons de profit (construction de nombreux barrages pour confisquer l’eau sur laquelle de grosses sociétés iraniennes perses on fait main basse (voir les informations que nous avons déjà données sur notre blog tutsaqyazarlar.blogspot.com), aura des conséquences écologiques dramatiques selon les experts : si le lac est complètement asséché, cela produira une telle catastrophe selon les scientifiques internationaux que quatorze millions d’Azerbaïdjanais du Sud seront forcés à l’exil et une telle quantité de sel estimée à dix milliards de tonnes se répandra dans les alentours, pas seulement en Azerbaïdjan du Sud, mais dans la République azerbaïdjanaise Azerbaïdjan du Nord), en Iraq, en Turquie….qu’on peut craindre un génocide écologique.

Vous connaissez depuis plusieurs années le combat des Turcs d’Iran qui veulent défendre leur langue maternelle interdite en Iran, (comme toutes les langues non perses) et le combat pour le lac (protestations jusqu’au Canada!) le mouvement de protestation en faveur du lac et en faveur de la langue étant deux combats frères pour que cesse la persécution qui sont deux combats frères pour que cesse la persécution d’un peuple. La défense de la Nature est devenue une lutte aussi politique aujourd’hui que celle de la langue. Alors que penser de la déclaration du Procureur général de la République islamique iranienne : « Manifester en faveur du lac d’Urmu est une manifestation contre Dieu lui-même…… » ?

Voilà la situation dans laquelle se trouvent les Turcs d’Iran. On détruit leur langue, leur culture, et maintenant leur Nature. Ceux qui osent protester, et même se trouver par hasard dans une rue où se déroulait une manifestation, sont traités comme des criminels de droit commun.

Ce fut pour nous un grand espoir de voir que lors du 77e congrès international du Pen Club à Belgrade 103 écrivains, 103 de nos collègues, ont signé une pétition pour la libération immédiate de l’écrivain Faranak Farid (İpek), mais nous avons été en même temps déçus de constater qu’aucun écrivain iranien perse ou de pays limitrophes n’as signé ce document, semblant se désintéresser de ces peux problèmes essentiels que sont l’interdiction de la langue et l’assèchement du lac d’Urmu.
On se demande pourquoi des écrivains et des poètes se taisent en face d’un tel crime en Azerbaïdjan du Sud (Iran).

Mais nous avons été très émus de voir la signature de notre Président, Monsieur Sylvestre Clancier et de Monsieur Pujas au bas de ce document. Qu’ils soient suivis de milliers d’autres protestataires !
C’est pourquoi nous proposons au Pen Club International - Section française et Internationale- d’organiser une réunion pour une nouvelle journée des écrivains emprisonnés, spécialement pour les Turcs d’Iran (et autres minorités qui souffrent de l’interdiction de leur langue), qui est le pays qui peut s’enorgueillir d’incarcérer le plus d’écrivains, poètes, traducteurs dans ce monde, comme le beau spectacle qui a eu lieu l’an dernier au théâtre du Lucernaire pour lequel nous n’avons pas fini de vous remercier de tout notre cœur. Soyez certain que pour organiser une telle soirée nous mettons toutes nos possibilités à votre service.

Vous savez que nous avons déjà traduit en français 21 poètes Turcs d’Iran, comme Akbar Azad et Saïd Matimpour (condamné à huit ans de prison qu’il purge à Téhéran alors qu’il est gravement malade. Son anniversaire, le 20 Septembre, a été déclaré « Journée des prisonniers politiques Turcs d’Iran »). Et nous sommes en ce moment en train de traduire ceux de Madame Faranak Farid (İpek) qui nous ont été envoyés.

Un jour viendra où la plume vaincra l’épée !

Jeanne Gamonet, Française et Tsigane, linguiste, écrivain et poète, membre du Pen-Club International (français), doctorante en étymologie de la langue romani.
Süleymanoglu, Turc d’Iran, écrivain, poète, turcologue, membre de la Société Asiatique française, membre de la Société Altaïque, exilé politique en France, membre du Pen Club International (français)
Ziya Sadr, Turc d’Iran, écrivain, historien, ancien professeur de l’Université de Hamadan, exilé en France
Vali Gözeten, Turc d’Iran, écrivain, poète, exilé en Allemagne

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