28 Aralık 2010 Salı

2011ci ilin birinci ayının 1-2də Təbriz yarğılığında (məhkəməsində) yarğılanncaq Güney Azərbazcan TUTSAQLARININ üzərinə Fransa qəzetlərinə yazdığımız başvuru (muraciət) bitiyi:


MOURIR POUR AVOIR PARLE SA LANGUE?

Savez-vous qu’en Iran les journalistes, écrivains, poètes –tous pacifistes- qui ont osé commettre un crime aux yeux du pouvoir iranien : écrire dans leur langue maternelle .le font au péril de leur liberté et souvent de leur vie ? Des citoyens iraniens, de toute ethnie, azerbaidjanaise, kurde, turkmène, beloutche, arabe, ou autre, qui osent aimer et respecter la langue de leurs ancêtres sont arrêtés, torturés, subissent des procès iniques.
En avril, quinze personnes, poètes, écrivains, journalistes, activistes d’Azer-baïdjan du Sud (province de l’Iran) ont été capturés pour avoir écrit DANS LEUR LANGUE ! sans avoir émis non des appels à la révolution ou au séparatisme, ni quelque soupçon inexistant de connivence avec des puissances étrangères, mais de simples poèmes d’amour ou glorifiant la Nature…ou des contes pour enfants… mais dans leur langue. Quelle folie sauvage, et quelle dérision pour un de ces captifs qui a imprimé en turc….des invitations à un match de football !
Ce culturocide prend des airs de plus en plus barbares tournant au génocide. Le mot n’est pas trop fort puisque le 20 décembre dans la capitale du Beloutchistan- onze jeune Beloutches ont été pendus pour séparatisme. Et aujourd’hui il y a eu deux pendaisons à Téhéran….
Cette situation est inhumaine et extrêmement préoccupante. La vie dans une cellule surpeuplée dans laquelle on ne peut pas s’allonger, les pieds baignés dans une eau glacée, attendant à tout moment de subir les pires traitements : coups de fouet, chocs électriques ….en attendant un procès perdu d’avance, pour avoir écrit dans sa langue, est-ce vrai ? Un cauchemar ?
Le Pen-Club International, scandalisé de cette tragédie a organisé à Paris une soirée littéraire appréciée consacrée aux écrivains emprisonnés dans le monde, mais quelle est la force d’une soirée littéraire en face de la haine d’un Etat souverain contre des citoyens non-violents qui ne demandent qu’une seule chose : pouvoir étudier et publier dans la langue de leur mère ?
Vous qui écrivez, clamez la vérité, qui vous battez pour les Droits de l’Homme, n’oubliez pas ces hommes courageux . Aidez-les ! Aidez la parole et la liberté ! Criez votre refus de la barbarie !
Merci

Jeanne Gamonet, Française, poète, écrivain, linguiste et membre du Pen-club International (mail: gamonet.jeanne@wanadoo.fr )
Suleymanoglu, Azerbaidjanais du Sud, poète, écrivain, turcologue, et membre du Pen Club International
Vali Gözətən, Azerbaidjanais du Sud, poète, écrivain, exilé en Allemagne


Voici les coordonnées du blog que nous vous invitons cordialement à lire

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This website was created by Mrs Jeanne Gamonet, Süleymanoğlu, members of the French branch of International Pen-Club and Vali Gözeten, writer and poet from South Azerbaïdjan who lives in Germany.

Our aim wants to reveal to the largest possible number of men who are real supporters of Human Rights the living conditions of the writers, poets and journalists of South Azerbaïdjan, who suffer a very strong oppression from a religious form of government who is distinguished by its fundamentalism, its heavy violence, and the establishment of a real apartheid situation in Iran, which strikes all the minorities, even the more considerable from a numerical and intellectual. point of view.

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