DARYOUSH İBADPOUR (SÖNMEZ)
HUITIEME DRAPEAU VERT
(SEKKİZİNCİ YAŞIL BAYRAQ)
En prononçant ton nom
Je pleure à longs sanglots
Comme les nuages
Sur ta vie en exil
Mais je lève mes mains vers la Nature
Je ferai la prière de la reconnaissance
Je confierai le désir de te revoir à la Terre
Que les étoiles chantent
Que les nuits se réveillent
Que les fleurs éclosent
Pour apporter à notre peuple la joie des bonnes nouvelles…:
L’amour est revenu !
C’est toi qui es le huitième drapeau vert
Qui me montre même le chemin perdu de Dieu
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Dr. ALIRİZA ABDULLAHİ
LES EXPOSITIONS DES DIEUX
(TANRILAR SERGİSİ)
Ici, c’est l’Azerbaïdjan du Sud
La capitale s’appelle Tabriz
Les arrestations continuent…
On arrête les Dieux
Les prisons deviennent des expositions des Dieux
« les expositions des Dieux »
Chaque jour un Dieu
En un jour plusieurs Dieux
Les prisons se réjouissent
Les prisons ressentent une honte
Les prisons s’étonnent
Et les prisonniers sont les Dieux habitués des prisons
Les prisonniers se prosternent devant les Dieux
Les prisons s’étonnent…
Car ceux qu’elles attendent sont toujours des coupables
En voyant les Dieux elles sont stupéfaites
Dégoûtées par elles-mêmes
L’espace est trop étroit pour les Dieux
Comment les confiner dans un tel espace ?
« Nous, nous sommes les Dieux sur la Terre
Ni la défaite, ni le tremblement ne sont nôtres »
En disant cela
Ils sont allés nous offrir des preuves
Et aujourd’hui nous restons dans la file d’attente
Pour devenir nous-mêmes des Dieux
Nous sommes restés dans cette file
Avec les Dieux on égrène les moments passés
En évoquant les chemins des Dieux:
Tout en se raillant des croyances des Dieux.
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RAMİN CABBARLI
PREMIERE FOIS
(İLK KEZ)
La pluie embrassait la Terre
Pour la première fois
Quand pour la première fois
Je me suis perdu dans tes lèvres, à ce moment là
J’ai respiré profondément
Pour que tu deviennes mienne
Etait-ce la Terre qui nous donnait son parfum
Ou bien étaient-ce nous qui donnions notre parfum à la Terre ?
Maintenant la pluie commence à faire l’amour avec la Terre
Toi, tu es au loin: Trop loin
Moi, dans un questionnement sans réponse
Je t’aimais autant que la Terre,
Ou bien était-ce la Terre que j’aimais autant que toi ?
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This website was created by Mrs Jeanne Gamonet, Süleymanoğlu, members of the French branch of International Pen-Club and Vali Gözeten, writer and poet from South Azerbaïdjan who lives in Germany.
Our aim wants to reveal to the largest possible number of men who are real supporters of Human Rights the living conditions of the writers, poets and journalists of South Azerbaïdjan, who suffer a very strong oppression from a religious form of government who is distinguished by its fundamentalism, its heavy violence, and the establishment of a real apartheid situation in Iran, which strikes all the minorities, even the more considerable from a numerical and intellectual. point of view.